Pendant longtemps, dans chaque culture, la famille au sens large s’occupait de l’éducation des enfants. C’était la nourrice qui allaitait les tous petits, ou l’entourage qui s’occupait des enfants et des tâches ménagères jusqu’aux relevailles de la jeune mère.

Encore aujourd’hui, dans des communautés fortes, la parentalité communautaire perdure; les voisins jettent un œil sur les enfants qui jouent dans la rue, les parents du copain gardent le petit à gouter après l’école …

Mais notre société actuelle a rendu la famille nucléaire la norme de la parentalité. Bien souvent éloignés de leurs familles, les jeunes parents se retrouvent seuls, ne connaissant bien souvent pas leurs voisins.

La parentalité est une aventure formidable, belle, épanouissante, mais peut se révéler aussi effrayante, compliquée.

Sans leur « village » les parents sont perdus, isolés. Le burn out qui touche de plus en plus de parents, et surtout de mères, en est la preuve. On a besoin d’être écouté et soutenu pour élever son enfant dans la bienveillance.

 

Alors on fait quoi ? On accepte d’avoir perdu ce village ? Ou on cherche à s’en créer un nouveau, à notre image, répondant aux besoins d’aujourd’hui ?

Et si ce village s’ouvrait au-delà des liens familiaux ? Amis, professionnels de santé, association de soutien à la parentalité, autant de ressources qui peuvent aider à élever son enfant, à apprendre, à comprendre, et tout simplement à être une main tendue quand on en a besoin.

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